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Démesure et pérégrinations
18 juin 2012

Pour une stratégie de désobéissance civile

Ou De la nécessité d’instruire les cons
   « Ah ! Qu’il est difficile d’être le roi de la France ! » Qu’il est plaisant pour l’homme bien né d’avoir accès à une éducation que beaucoup d’autres n’ont pas, puisque cela lui donne plus de raisons de mépriser la plèbe, si ignorante selon lui. Cependant ce n’est là qu’une question d’instruction et non d’intelligence. Et avec l’école de la pauvreté, de la frustration, de la colère qui court dans les rues de ce XXIème siècle, une toute autre manière d’être instruit agite certains.
      L’agitation n’est que latente encore, car alors qu’une infime minorité de ces insurgés ont profité du marteau qui les opprimait pour se donner le goût d’apprendre bien des choses*, et notamment à connaître ce marteau, il faut bien avouer que la plupart des agités n’ont que peu d’outils. Donc je voudrais bien en partager. Il ne s’agit pas là de parler de cette révoltante (oups, le mot est dit) démocratisation culturelle, décrite par Lepage comme étant la volonté de cultiver les pauvres. Effectivement, quand on se représente assez bien les tendances dominantes de l’agriculture aujourd’hui, avec monocultures de masse et pesticides, on peut se rendre compte de ce que cette métaphore est appropriée, et joliment. Mais justement non, une démocratisation imposée se transforme inévitablement en une politique de démagogie, et il faut se concentrer sur ses propres outils, si ce ne sont des armes. Trop d’entre eux sont soumis au capitalisme et leur agitation n’est que trop consacrée aux idées de l’argent et de la réussite.
      Nous voudrions donc proposer certaines notions. L’agogie, pourra renverser, à force d’être acquise à chacun, certains biais cognitifs et représentations sociales. La permaculture représentera certainement, pour beaucoup, une solution à un certain nombre de problèmes majeurs -qu’ils soient économiques, écologiques et/ou sociaux - qui nourrissent les arguments du fatalisme.
     Certes, et voilà le nœud du problème, il reste à instruire les cons. Je le dis méchamment mais sans méchanceté. C’est pourtant vrai, et incertain quant à sa possibilité de réalisation. Là est le rôle de la communication, ainsi que de la mise en place immédiate de projets locaux, sur et autour de ce genre d’outils.
   Nous serons ainsi de plus en nombreux à penser et surtout à agir de manière cohérente et efficace. Il est plus que temps de préparer, chacun et ensemble, une stratégie face à ce que d’aucuns appellent Moloch. Le nombre 99% a bien besoin de s’instruire et de se reconnaître en tant que tel, et dans ses aspects les plus destructeurs. Pour le moment j’ai le regret de dire que la plupart sont un peu cons, vous ne trouvez pas ? Ce n’est pas les 1% qui me contrediraient.

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(par pur plaisir du kitsch)

    Je parle de cons, cependant veuillez bien croire que cela n’est en rien méprisant. Je voudrais bien que Roger ne soit plus un Roger, et que ces gens s’agitant ou s’indignant le fassent dans de meilleures directions qu’actuellement, et apprennent à apprendre, à se développer et à préparer leur vie de façon à ce qu’elles s’intègrent en tout point dans leur environnement  (écosystèmes).
Arrêtons de nous agiter sous l’oppression. Commençons à construire, et à établir une stratégie agogique et permaculturelle de désobéissance civile (voir criminalité constitutive). 
Notes : En guise de rappel, nous sommes une espèce de mammifère vivant avec bien d’autres espèces sur la Terre. Culturellement, contredisez-moi si vous le souhaitez, cela reste un savoir étique (c’est-à-dire s’appuyant sur les connaissances rationnelles de la science).
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